Le rock allemand et la France

La période de confinement s'estompe peu à peu, la belle saison va mériter son nom. Restaurants et cafés, dans le respect des normes sanitaires, vont nous permettre de nous retrouver en terrasses pour commencer.

La musique d'ambiance sera sans doute de la partie. Vous souvenez-vous des tubes que nous écoutions, récents ou plus anciens ?  Savez-vous que certains d'entre eux, à partir des années 80, ont traversé le Rhin pour nous séduire ou nous faire danser, en concurrençant avec succès les géants anglo-saxons ?

(Pour avoir un aperçu de leur talent, cliquez sur leur nom)

A commencer par Nina Hagen, qui, avant Madonna et Lady Gaga, a imposé un goût pour l’extravagance trash, une provoc mi-sérieuse mi-déjantée qui avait ses fans français.

Et que dire du groupe Kraftwerk ?..Sans eux pas de new wave, d’électro, de Daft Punk ni de French touch. Les hommes machines de Düsseldorf ont connu une relation privilégiée avec la France, commencée en 1973, lors d’une fête du magazine Actuel, et prolongée jusqu’en  2015.

Les 99 Luftballons de Nena (nom du groupe et surnom de la chanteuse) s’envolent en 1983 avec des paroles qui expriment l’angoisse de la jeunesse ouest-allemande de l’époque et son rejet des logiques de guerre froide. Le groupe connait un franc succès dans notre pays.

Mais le plus grand succès est réservé aux Scorpions, avec l'inoubliable "Still loving you", disque de platine en France et qui demeure encore la chanson d’amour internationale préférée des Français.

 

A côté de ces stars, des pépites relativement plus récentes, comme Rotfront, groupe berlinois de rock alternatif, ou  DAF (Deutsche Amerikanische Freundschaft) et son sens aigu de la provoc'.   

Ou encore les icônes des lycéens français que sont les (très) jeunes membres du Tokio Hotel,  sans oublier le duo Modern Talking , à l'impressionnant brushing, pour lequel la France a aussi craqué en ces années-là !