Désormais il faudra modifier notre façon de considérer la musique populaire allemande. Ce que nos amis d'Outre-Rhin appellent la "Schlagermusik" (musique de variété très syncopée) a depuis quelques années cédé un large terrain à la musique pop.
Une pop allemande qui a pris son essor, après le succès international dans les années 1980-90 des Scorpions. L'un des "coups" les plus réussis fut la reprise de l'"Hallelujah" de Leonard Cohen par Max Prosa, déjà surnommé le "Bob Dylan allemand".Si les Allemands hésitaient il y a quelques années à écouter le rock en langue allemande, ce n'est plus le cas : en 2020, sept des dix albums les plus vendus en Allemagne étaient en langue allemande. La pop allemande ne s'est jamais si bien portée, et cela sans observer de quotas, comme en France où la loi rend obligatoire la diffusion sur les ondes d’au moins 40 % de chansons en français.
Longtemps la chanson allemande a compté surtout ses adeptes parmi le troisième âge. Oma et Opa allumaient leur téléviseur pour assister au “grand show du samedi soir” : deux heures et demie de romantisme kitsch bucolique Rythmes entraînants, paroles un peu mièvres, paysages de montagne, “Lederhosen” et “Dirndl” – costume traditionnel tyrolien. Un peu l'équivalent du béret, de l'accordéon et de la baguette pour les Français.
La chanson allemande sort enfin du placard. Plus de réticence à chanter en langue allemande, certains jugent même impossible d’exprimer en anglais la liberté et la modernité qui caractérisent une ville comme Berlin.
Quelques noms de groupes ou chanteurs ? Polarkreis 18, Peter Schilling, Rammstein (l'incontournable), Trio...
Vous pouvez en voir un court panorama en cliquant ICI .
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