On parle depuis plusieurs années d'un phénomène psychologique touchant la parentalité. Comme tout travailleur, la mère ou le père de jeunes enfants peut être touché par ce qu'on appelle le "burn-out parental".
Le burn-out parental est nommé pour la première fois dans les années 1980. Il faudra attendre 2017 pour que de nouvelles études soient menées dans la population générale. On définit cette affection comme « un syndrome qui touche les parents exposés à un stress parental chronique en l’absence de ressources suffisantes pour compenser ».
La parentalité du XXIe siècle a connu de nombreux changements : le rôle
du père et de la mère, l’évolution de la psychologie, la convention des
droits de l’enfant, la montée de l’individualisme, l’apparition des
réseaux sociaux, l’idéalisation de la parentalité… générant de nouvelles injonctions et pressions sur les parents, le fameux « parent parfait ». .../...
En France, entre 5% et 8% des parents sont touchés par ce phénomène. Il n’y a qu’une dizaine de relais parentaux (Protection Maternelle
et Infantile) qui permettent aux parents épuisés de laisser leurs enfants pour quelques heures ou quelques jours.
En Allemagne, il existe un système qui permet aux parents de faire une pause dans des établissements spécialisés. Ce sont de véritables cures d’une durée de trois semaines où les mères et les pères peuvent dormir, faire du sport, se relaxer et recevoir des conseils de toute nature auprès de thérapeutes…
Le mieux est de laisser parler les protagonistes autour de ce problème :
Video 1 (3 min.) - Cliquez ICI
Vidéo 2 (26 min.) -Cliquez ICI
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