Statues déboulonnées, mises à l'écart voire enterrées, elles ont
jadis façonné l'espace berlinois, et font désormais partie d'une
exposition organisée à Berlin, où elles témoignent des
tumultes de l'histoire du pays.
«On peut toujours mettre des monuments au rebut, mais pas l'histoire elle-même»: Andrea Theissen est l'initiatrice de cette exposition «Berlin et ses monuments», au coeur de la citadelle de Spandau, située à l'ouest de la ville.
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Des premiers rois de Prusse à la Réunification, l'exposition "Dévoilés. Berlin et ses monuments" qui rassemble plus d'une centaine de sculptures, traverse près de trois siècles.
Elle permet notamment de découvrir ce qui reste de «L'Allée de la Victoire», un ensemble de plusieurs dizaines de statues, souhaité par l'empereur Guillaume Ier (1871-1888) pour affirmer la légitimité de son pouvoir.
Et en dépit d'un accord initial entre les organisateurs de l'exposition
et la ville de Berlin, la tête de Lénine a bien failli ne jamais
rejoindre la citadelle de Spandau.
«C'est évidemment une pièce particulière, (...) elle est surtout connue à travers le film "Good-Bye Lénine", précise Andrea Theissen.
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