jeudi 22 juillet 2021

Les Germanistes français et l’Allemagne

Récemment est sorti le livre de Roland Krebs, Professeur émérite à Sorbonne Université et spécialiste des relations culturelles franco-allemandes entre le XVIIIe et le XXe siècle, "Les germanistes français et l'Allemagne (1925-1949)" (Paris-Sorbonne Université Presse), autour duquel la Maison Heinrich Heine à Paris a organisé il y a peu une visio-conférence, en présence de l'auteur et de germanistes et d'historiens.

L'auteur étudie la manière dont les germanistes français perçoivent les évolutions de l’Allemagne dans les périodes de l’entre-deux-guerres et de l’immédiat après-guerre jusqu’en 1949, les expliquent et tentent d’en informer l’opinion.

Des structures sont d'abord mises en place, comme le Comité d’études franco-allemand centré sur la coopération économique, mais soucieux aussi d’un rapprochement culturel et de la promotion de l’idée de paix. Les échanges d’enseignants, de lecteurs, d’assistants, et l’invitation de conférenciers se multiplient jusqu’en 1933, année de l'avènement de Hitler.  Chez la plupart des germanistes français, on condamne les évolutions en cours, tout en cherchant à expliquer cette montée de l’extrémisme. 

Après la guerre, la théorie des deux Allemagnes réapparait, la « mauvaise Allemagne (la Prusse) ayant triomphé de la bonne (le sud, l’ouest) ». Dans les territoires administrés par la France, on installe des structures de formation « à la française » (écoles normales, université de Mayence, université de la Sarre, instituts français).

Pour visionner cette table ronde de la Maison Heinrich Heine,  CLIQUEZ ICI .

 

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