Vers le milieu du XIIe siècle, Guda est religieuse dans un
monastère du Rhin moyen. Elle y exerce ses talents de copiste et
d’enlumineuse. Elle illustre en particulier l’homéliaire (un recueil
d’homélies, commentaires prononcés au cours d'une messe) dit de
Saint-Barthélemy, conservé à Francfort depuis le XVe siècle.
Au-delà de ces exemples illustres, les noms féminins parmi les copistes
et les enlumineurs du Moyen Âge sont rares. Beaucoup de leurs livres
manuscrits, qui sont autant d’œuvres d’art, ne sont en effet pas signés. A défaut, on les attribue alors fréquemment à des hommes (voir notre article précédent "Scribe : aussi un métier de femmes"). Même dans les monastères féminins, moins de 15% des manuscrits peuvent être attribués à une femme. Le chemin est toujours long...
Sources : L'Histoire par les femmes / DZ
J'ai lu cet article avec grand intérêt ! encore une femme à remarquer, sinon remarquable !tschűss !
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