S'il est un réalisateur qui a eu le bonheur de connaître très vite le succès, c'est bien Ernst Lubitsch (1892-1947), cinéaste d'origine allemande émigré aux Etats-Unis en 1922.
On a souvent parlé de
la fameuse "Lubitsch touch", la "touche Lubitsch", celle qui a fait dire
à François Truffaut que "Lubitsch était un prince".
Ernst Lubitsch est né à Berlin le 29 janvier 1892. Il appartient à la génération des réalisateurs qui ont l'âge du cinématographe (1895). Charlie Chaplin est son aîné de trois ans, John Ford son cadet de trois ans. Cette génération, qui grandit avec le « muet » et découvre le « parlant » à sa maturité, va donner au cinéma ses classiques.
Aux Etats-Unis, à partir de Haute pègre (1932), Lubitsch enchaîne une éblouissante série de douze chefs-d'œuvre, jusqu'à La Folle ingénue (1946), et parmi eux To be or not to be (1942) ou Le ciel peut attendre (1943).
Pour la petite histoire, il existe de nombreuses affinités et liens d'amitié réciproque entre Ernst Lubitsch et la France. De 1930 à 1939 , la quasi-totalité de ses films se déroule en France. À remarquer également que l'on parle beaucoup français chez Lubitsch : dans Le ciel peut attendre et dans Sérénade à trois (1933), une scène entière se passe dans la langue de Molière.
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