C'est lors d'un retour à Nantes que Jules Verne
croise le Saint-Michel III et décide d'acheter ce steam-yacht en
métal de 31 mètres de longueur avec lequel il fera ses très grandes
navigations en Manche, Atlantique et Méditerranée.
Longer les côtes du Jutland était imprudent. En prenant le canal de l’Eider, l'écrivain français pourrait arriver dans la rade de Kiel le surlendemain. Aujourd’hui, le canal de l’Eider que prit Jules Verne en été 1881 avec le Saint-Michel III, n’existe plus. Certaines parties ont été asséchées, d’autres utilisées pour créer le nouveau canal du Schleswig-Holstein, le canal de Kiel. De ce temps révolu, il existe encore quelques traces sous forme d’écluses. Mais la description bucolique de Paul Verne est encore de mise. La nature est toujours aussi débordante de verdure, luxuriante et sauvage. .../...
Mis à l’eau pour la première fois en 2011 après six années de chantier, le Saint-Michel II, qui n’est autre que la réplique exacte du bateau ayant appartenu à Jules Verne de 1876 à 1878, a navigué en 2014 pendant deux semaines jusqu'en mers du Nord et Baltique «sur les traces» du célèbre écrivain.
"Jules
Verne avait effectué ce même voyage il y a 133 ans, mais avec le
Saint-Michel III et seulement deux équipiers, raconte Alain Doaré,
président de l’association Cale 2 l'Ile. Il avait ensuite poursuivi jusqu’à
Copenhague". L'auteur de 20 000 lieues sous les mers naviguait beaucoup à bord de son navire où il aurait lâché cette phrase fameuse :" Dieu que j’ai besoin de rouler et tanguer fortement pendant quelques semaines…" .
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