De tous les hauts dirigeants nazis jugés à Nuremberg, Albert Speer (1905-1981) fut l'un des rares à échapper à la mort et le seul à acquérir, par son repentir, une certaine humanité. Tout au moins en surface...
L'architecte chargé par Hitler de la
construction de Germania, la cité grandiose censée devenir la capitale
du Reich millénaire, reconnut avoir participé à une entreprise
monstrueuse de destruction.
Le dauphin chéri de Hitler prétendit pourtant ne pas avoir été informé de la mise en place de la « Solution
finale ». Nommé en 1942 ministre de l'Armement, il avait pourtant
employé à ce titre des milliers d'esclaves, dont nombre de déportés
juifs, afin de mener la guerre totale exigée par le régime.
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Pavillon Allemagne en 1937 à l'Expo Universelle Paris |
II devint même l'ami d'une historienne juive autrichienne spécialisée dans l'étude des bourreaux. Speer trouva en elle une oreille attentive décidée à lui soutirer un aveu définitif qui ne vint jamais...
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