samedi 21 juin 2025

Albert Speer, une mystification de l'Histoire

De tous les hauts dirigeants nazis jugés à Nuremberg, Albert Speer (1905-1981) fut l'un des rares à échapper à la mort et le seul à acquérir, par son repentir, une certaine humanité. Tout au moins en surface...
 
L'architecte chargé par Hitler de la construction de Germania, la cité grandiose censée devenir la capitale du Reich millénaire, reconnut avoir participé à une entreprise monstrueuse de destruction. 
 
Le dauphin chéri de Hitler prétendit pourtant ne pas avoir été informé de la mise en place de la « Solution finale ». Nommé en 1942 ministre de l'Armement, il avait pourtant employé à ce titre des milliers d'esclaves, dont nombre de déportés juifs, afin de mener la guerre totale exigée par le régime. 
 
Pavillon Allemagne en 1937 à l'Expo Universelle Paris
Et Speer ne cessa de faire parler de lui après la guerre. Il put même commencer une seconde vie, au sortir de la prison de Berlin-Spandau en 1966, grâce au succès colossal de ses Mémoires, Au cœur du Troisième Reich. 


II devint même l'ami d'une historienne juive autrichienne spécialisée dans l'étude des bourreaux.  Speer trouva en elle une oreille attentive décidée à lui soutirer un aveu définitif qui ne vint jamais...

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