Gerda Tohorylle, plus connue sous le nom de Gerda Taro (1910-1937), née à Stuttgart, est la première femme photographe de guerre à avoir trouvé la mort dans un conflit, la guerre d'Espagne, débutée en 1936.
Avant cela, Gerda va rencontrer Robert Capa (1913-1954) se rencontrent à Paris en 1934. Elle est allemande et lui hongrois. Capa s’appelle en réalité André Friedmann et c’est Gerda Taro qui, en 1936, lui trouve le pseudonyme de Robert Capa et « invente » le personnage qui connaîtra une renommée internationale.
En Août 1936, ils partent ensemble en Espagne pour couvrir la guerre
civile espagnole qui commence. Antifascistes
militants, ils inventent ensemble sur le terrain
une nouvelle manière de photographier la guerre.
Mais le travail de photographe de Gerda Taro a
longtemps été éclipsé par celui de Robert Capa, son illustre compagnon.
C’est en Espagne, en revenant de la bataille de Brunete, en juillet 1937 que Gerda Taro est victime d’un accident mortel, alors qu’elle n’a pas encore 27 ans. Son enterrement au cimetière du Père-Lachaise, le 1er août 1937, en présence de milliers de personnes, devient une manifestation antifasciste. Son éloge funèbre est prononcé par Pablo Neruda et Louis Aragon. Sa tombe située près du mur des Fédérés, division 97 du cimetière, est dessinée par le sculpteur Alberto Giacometti
à la demande d'Aragon : il l'orne d'une simple vasque et d'un oiseau mythologique, le faucon Horus, symbole de lumière et de résurrection.
En 2007, une valise retrouvée à Mexico, contenant 4 500 négatifs de Gerda Taro, Robert Capa
et David Seymour réalisés au cours de la Guerre d’Espagne, permet de
considérer sous un nouvel angle l'importance du travail de Gerda Taro et
sa relation professionnelle avec Robert Capa. En effet, certaines photographies attribuées à Capa seraient en fait l'œuvre de Taro...
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